lundi 21 février 2011

Souvenirs, souvenirs

En février 2007 disparaissait le très admiré et très controversé champion américain Bart Markel. Trois fois "Grand National Champion" en 1962, 65 et 66, cet homme secret,  pilote rageur, féroce, dont le talent pouvait pourtant s'exprimer autrement que par le combat, reste un des rares champions moto à avoir construit ses succès et sa carrière sur le "jeu dur".

Ce chantre du
est d'autant plus respectable qu'il exerca ses incontestables talents  dans les courses en paquet du rugueux circuit des ovales américains dans la période pré "challenge one", nettement moins policée, parait-il, que ce que montre le film.



Dans ce drôle de bac à sable il lui fallu s'imposer à d'autres"bambins" talentueux, coriaces, accrocheurs et peu aisément impressionnables  ; Resweber, Roeder, Mann, Nixon ...

Bien sûr le jouet favori de ce "doux" dingue parmi la bande des "vibrator trooper" était une très puissante Harley de dirt usine au long cadre rigide, disymétrique, raide comme la justice, sans aucun frein (même pas arrière, autorisé plus tardivement...  en gros pour que "les tafiolles aient une chance" ... glupps!!), qu'il menait devinez comment ? ...  toujours à fond et sans aucune vraie protection, même pas des gants !

Ce poète, comme nombre de ses camarades de jeu d'ailleurs, n'en mettait  même pas pour les courses de vitesse.Vous ne serez donc sans doute pas surpris d'apprendre que son comportement viril et pas toujours correct lui valu le délicat et évocateur surnom de "Bad Bart".

Si vous tombez dessus, achetez et lisez l'intéressant livre de Joe Scalzo sur Bart Markel pour découvrir un très intéressant point de vue sur une époque mal connue d'un championnat assez étrange, vu de notre point de vue à nous, motocylistes européens.


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