lundi 4 mars 2013

Speed noise - Ears and life to the god of speed

D'accord le cliché n'est pas très bon mais là n'est pas l'essentiel ! Que voit-on dans ce flou semi-artisitique ; des gugusses vaguement accrochés à un engin improbable dont on devine qu'il s'agit d'une sorte d'hélicoptère. Essaient-ils de monter à bord pour fuir quelques inconvénients ? d’arrêter un savant fou qui s'apprête à vitrifier le monde ou plus probablement le canton d'à coté ?
Nenni ! La scène se déroule en 1938 quelque part dans les confins d'une zone interdite soviétique et nos braves acteurs sont en train de chercher à maintenir manuellement l'équilibre d'un ambitieux prototype d'hélicoptère, une technologie tellement embryonnaire à l'époque que personne ne la maîtrise même imparfaitement, motorisée par les tous premiers prototypes de l'éphémère l'usine Voronezh, elle même tout juste "remise" d'une de ces purges stalinienne spécialement conçue pour écrêter en gros tout ceux ayant une quelconque qualification, moteurs eux même copies plus ou moins autorisées de moteurs français Renault, conçus pendant le grande guerre, réputés lourds et peu performants.
Bref normalement de quoi assister à la scène avec un certain détachement, même en présence du NKVD. Eh bien non ! Nos courageux soviets, surtout celui dans son très technique marcel, sont en train de faire courageusement avancer la science ... dans un grondement évidement terrible mais aussi et surtout juste sous deux grandes scies circulaires aux caractéristiques et à la fiabilité mal connues.
On a beau soi même être un peu aventureux et aimer l'aéronautique, un seul commentaire me vient à l'esprit : Chapeau les Mecs !

1 commentaire:

  1. Une fois de plus, hélas, il est prouvé par ce cliché que les haltérophiles soviétiques trichent.

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Je t'encourage cher et courageux lecteur à nous laisser un commentaire qui sera forcément lumineux, apocalyptique et boulversant.