Le pays est en émoi suite à la publication de plusieurs études très sérieuses aboutissant au même constat inquiétant : les garçons réussissent nettement moins bien à l'école que les filles, notamment au collège.
Dans une société où la réussite scolaire conditionne encore beaucoup le niveau d'entrée dans le monde du travail ainsi que la carrière et l'accession aux plus hautes responsabilités, certains ont pu discerner dans la future sur-représentativité des filles dans les études supérieures, le crépuscule inexorable de la dominance masculine dans le monde du travail. Sans s'alarmer outre mesure et sans regret particulier, on peut toutefois se poser la question ; les futures filles-patrons seront elles collectivement moins connes que ce qu'ont pu être les garçons ?
Dans le doute, MEC suggère de plutôt chercher à tendre vers la parité, ce qui suppose premièrement dans un élan de générosité aussi insoupçonné que remarquable, d'améliorer le sort actuel des femmes au travail et en même temps de redonner du goût aux études à nos chers garçons.
Pour cela, fort du souvenir de ce qui me préoccupait vraiment au moment des années collège, années du décrochage selon les études susmentionnées, et fort de ce que je vois chez les ados masculins (et souvent déjà très "mecs") concernés, je suggère que l'éducation nationale réfléchisse à un nouvel axe d'enseignement "spécial garçon". Cet axe qui s'appuie comme les autres pistes sérieuses proposées sur une séparation momentanée d'avec les filles et qui porterait sur la promotion du sens et de la valeur du travail telle que déjà présentés dans ces colonnes à propos du livre de M. B. Crawford "éloge du carburateur", pousserait à fond la logique et l'avantage de se retrouver entre mecs pour développer une vraie thématique "mec". Il passerait par :
* de nouveaux programmes : (exemple : mathématiques)
* de nouveaux textes de référence : (exemple : français)* une nouvelle pédagogie : (exemple : arts plastiques)
Il est à noter que vu sous cet angle, nombre de professeurs actuels risquant de ne pas s'avérer tout à fait à même d'avoir les compétences requises, la mise en place de ce nouveau programme "spécial garçon" imposerait un recrutement massif sur des critères précis. Outre le fin des concours anonymes tant décriés, ces recrutements ciblés, nombreux et d'évidence réguliers, seraient tout à fait à même de contribuer à régler l'épineux problème du chômage des jeunes, notamment chez les femmes. Bref, somme toute, pas mal d'avantages au regard du minuscule inconvénient de paraître très, très légèrement sexiste.
Certains s'étonneront de ces considérations oiseuses dans un blog graisseux. Outre l'opportunité d'afficher de nouvelles courbes gracieuses, cela me permet de prèciser les autres points grace auxquels le nouveau programme rejoint et affermira à un niveau insoupçonné la greasy culture. Le BSR et le permis moto seraient obligatoires et donc intégrés directement au programme, agissant là aussi sur un autre pb sociétal majeur, l'amélioration de la situation en matière de sécurité routière. Les collèges "garçons", y compris parisiens, se verraient dotés d'une piste intérieure où le bruit et la vitesse seraient vivement recommandés. La note de vie scolaire serait strictement indexée sur la pratique du deux roues motorisé ; à la baisse selon que le d'jeun utilise un abonnement type RATP (baisse sensible) ou Vélib (équivalent à un zéro pointé sans rémission possible). A contrario une consommation excessive de carburant, si possible à très fort indice d'octane, distribué directement dans les établissements (créant ainsi de nouveaux métiers dans l'éduc nat, donc des recrutements, et anihilant l'exaspérante désertification rampante des stations service en centre ville), équivaudrait à ce que l'on appelait autrefois "un bon point". Le visionnage régulier de films éducatifs type "point limite zéro", "Burt Munro" et autres du genre serait obligatoire et suivi de dissertations sur le thème ....
Gageons que les générations futures nourries à ce programme seront globalement des hommes infiniment plus connaisseurs et attentifs à la gente féminine, mais aussi nous donneront enfin des ingénieurs rigolos qui sauront, entre autres, réintroduire les vibrations, éradiquer la gestion électronique des moteurs et revenir aux vrais fondamentaux du twin ou du V8 bloc fonte (je n'ose rèver au retour du gros moteur aéronautique à pistons), des spécialistes des travaux publics délirants qui feront à nouveau des routes en courbes, des designers enthousiasmants qui revisiteront Loewy pour généraliser la streamline, des parlementaires avisés qui admettront enfin la seule vraie limitation de vitesse qui tienne, la vitesse minimale ....
Les plus nuls, car il y en aura toujours, seront bien sûr affectés d'office à l'amélioration ou à l'entretien des radars ....
Bref que du bonheur !
Certains s'étonneront de ces considérations oiseuses dans un blog graisseux. Outre l'opportunité d'afficher de nouvelles courbes gracieuses, cela me permet de prèciser les autres points grace auxquels le nouveau programme rejoint et affermira à un niveau insoupçonné la greasy culture. Le BSR et le permis moto seraient obligatoires et donc intégrés directement au programme, agissant là aussi sur un autre pb sociétal majeur, l'amélioration de la situation en matière de sécurité routière. Les collèges "garçons", y compris parisiens, se verraient dotés d'une piste intérieure où le bruit et la vitesse seraient vivement recommandés. La note de vie scolaire serait strictement indexée sur la pratique du deux roues motorisé ; à la baisse selon que le d'jeun utilise un abonnement type RATP (baisse sensible) ou Vélib (équivalent à un zéro pointé sans rémission possible). A contrario une consommation excessive de carburant, si possible à très fort indice d'octane, distribué directement dans les établissements (créant ainsi de nouveaux métiers dans l'éduc nat, donc des recrutements, et anihilant l'exaspérante désertification rampante des stations service en centre ville), équivaudrait à ce que l'on appelait autrefois "un bon point". Le visionnage régulier de films éducatifs type "point limite zéro", "Burt Munro" et autres du genre serait obligatoire et suivi de dissertations sur le thème ....
Gageons que les générations futures nourries à ce programme seront globalement des hommes infiniment plus connaisseurs et attentifs à la gente féminine, mais aussi nous donneront enfin des ingénieurs rigolos qui sauront, entre autres, réintroduire les vibrations, éradiquer la gestion électronique des moteurs et revenir aux vrais fondamentaux du twin ou du V8 bloc fonte (je n'ose rèver au retour du gros moteur aéronautique à pistons), des spécialistes des travaux publics délirants qui feront à nouveau des routes en courbes, des designers enthousiasmants qui revisiteront Loewy pour généraliser la streamline, des parlementaires avisés qui admettront enfin la seule vraie limitation de vitesse qui tienne, la vitesse minimale ....
Les plus nuls, car il y en aura toujours, seront bien sûr affectés d'office à l'amélioration ou à l'entretien des radars ....
Bref que du bonheur !
J adore!!!!!
RépondreSupprimerIl faut voter???
Comment vas tu Hervé?
Wil
Gaaaaazzzzzzzzzzzz!!!!!!!
Personnellement cela va plutôt bien, surtout depuis que je ne vais plus au SIMu ! Et toi ?
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