jeudi 10 mars 2011

Souvenirs, souvenirs

Il y a tout juste 8 ans disparaissait Barry Sheene.
On a déja tout dit de la carrière et pour la première fois dans ce sport, de la vie, de cet immense champion.
Icône absolue des années 70/80 au talent immense et au courage insensé, véritable première rock star de la moto, bète de course et oiseau de nuit sur fond de jet set, lieux à la mode, mannequins et bagnoles tapageuses, incroyablement "politiquement incorrect" (au regard des affligants canons actuels), il fut aussi et surtout le pilote emblématique d'une génération à cheval entre deux époques et un leader de l'évolution du sport moto.

Il émerge à une époque où depuis toujours les paddocks sont ouverts, où les pilotes touchent eux même leurs motos, où tout n'est pas "corporate", où les numéros changent à chaque course au hasard (quoique, sur la photo desous, on peut s'interroger...), où il est normal, évident, de rouler dans plusieurs catégories ...
Mais c'est ausi une période où la sécurité est plus une revendication naissante qu'une réalité concrète, où les pneus se développent infiniment moins vite que les puissances à passer, où les pilotes et tout particulièrement Barry Sheene, paient cher et cash leur passion et leur mode de vie.
Mais c'est aussi une époque nouvelle annonciatrice de ce que sera un jour, en moins décontracté et moins rigolo,  le moto GP. Désormais la course moto sera pour toujours en couleur avec des numéros fétiches, des intégraux sur les pilotes dessus et des gonsesses canons autour. Ce sera des courses sur tous les continents, beaucoup de motos d'usine mais aussi et c'est nouveau, de gros teams, de gros sponsors. Désormais il y a de l'argent dans ce sport et le comportement des pilotes, des techniciens, des organisateurs, de tout le petit monde de la course moto, va en être profondément et durablement modifié.

Il fut le précurseur de tout cela. Même si il eut des cotés obscurs ; coéquipier impitoyable, technicien conservateur,  on ne  retiendra de lui que le sourire, les victoires, la clope et le n° 7.

Au fond qui n'a pas eu ou envie d'avoir un poster de Barry Sheene dans sa chambre ?

5 commentaires:

  1. Et Stephanie McLean, tu as oublié Mrs Sheene ; )
    john

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  2. Je vois qu'il y a des personnalités, d'aucuns diront des plastiques, que John n'est pas prêt d'oublier. J'avais inclu Miss stéphanie dans "mannequin tapageur", sans doute un peu trop irrespectueusement car elle restera avec lui jusqu'à la fin. Mais au début de sa carrière, "tapageur" me semblait un qualificatif assez idoine.

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  4. Alors que je tente par des interventions modestes et rigoureuses de participer à la dignité mécanique de ce blog, le dénommé John sollicite nos plus bas instincts par le truchement d'interventions lapidaires qui témoignent d'une certaine misère intellectuelle, sémantique et probablement sexuelle. Triste

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  5. Pas du tout… Stephanie fait partie de la légende de Barry Sheene…
    Comme la femme de Saarinen, Soeli, elles tenaient un rôle important dans le quotidien de leurs champions de mari !

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