L'oeil était sur la Honda et regardait Rossi

Cher et courageux lecteur qui comme moi, vient de passer trois quart d'heure confortablement assis dans son salon, la douce mimine à la paume satinée par le contact délicat du programme télé et non pas ampoulée par une rugeuse poignée de gaz, crispée sur la télécommande de la petite lucarne, tu as toutes les raisons qu'il faut pour aller de ce pas sur le parvis de la sainte maison de la radio vénèrer le progrès technologique en matière de retransmission sportive.

Tous nos poils sont secs alors que nous finissons tout juste ce pluvieux GP d'espagne. On n'a même pas mal alors que  nous avons chuté avec Valentino et Stoner, qu'on s'en est remis une avec Crutchlow et une autre avec Simoncelli  et encore avec Abraham .... Spies .... On n'est même pas fatigué alors que c'est vraiment dur de relever aussi fort la moto virage après virage pour compenser le délabrement visible et sensible de ces p.....n de pneus.

Grace soit donc rendue à la télé parce qu'avant, les sports mécaniques c'était le lundi matin dans l'Equipe. Pour les images il fallait attendre le développement de prises de vues faites comme ça :

En formule 1 ce fut longtemps pas mal non plus :

Bref, on vit des courses plus ou moins formidables à une époque formidable