Le mois de mai est sans aucun doute le mois redoutable entre tous pour les pilotes motos puisque c'est l'un de ceux au cours duquel le taux d'attrition est le plus fort. C'est aussi le mois du drame le plus marquant de l'histoire de la course moto, le grand prix d'italie 1973 à Monza. Il aura fallu un accident dantesque et la mort de deux immenses champions pour qu'il y ait dans l'esprit au moins, dans les faits cela mettre encore longtemps avant de se concrétiser, un avant et un après en matière de sécurité sur les circuits motos. A compter de cette date s'opère vraiment une inversion de polarité. Dans l'esprit de tous on passe d'une insécurité "naturelle" des circuits, acceptée comme une évidence ou une fatalité, où l'on se satisfait de quelques rajouts type bottes de paille (comme le dit Pons dans le film "le cheval de fer" ; "Je ne voudrais pas être le mec qui va tester les bottes de paille") à des exigences structurelles en matière de sécurité active et passive. D'accord cela va mettre vingt ans à se concrétiser et la course moto reste à la base quelque chose de dangereux, mais si il n'y avait pas eu cette prise de conscience, gageons que le fait de course entre Simoncelli et Pedrosa lors du dernier GP ne se serait pas soldé que par une "simple" clavicule cassée.
Nota : Vous avez là sous vos yeux ébahis, la couverture de l'ouvrage le plus rarisssime de la littérature moto.
Le mois de mai est aussi tristement présent dans cette rubrique pour une autre raison qui touche aussi mais de façon différente, à la sécurité. C'est le début des essais du TT. Nombre de stars et d'anonymes de la course sur route, un des derniers domaines où le contexte est encore admis comme plus dangereux que la vitesse elle même, ont ainsi vu dans cette période, leur compteur personnel se bloquer définitivement. Certains ont vu leur parcours sportif être publié :
Le passage à niveau d'Imatra, c'était quand même pas mal.
RépondreSupprimeret pourquoi le livre sur Renzo est rare ????
RépondreSupprimerSi les circuits étrangers pouvaient être "curieux" comme Imatra que Rougerie présente très bien dans "le cheval de fer", les circuits français n'étaient pas mal non plus. La descente à Rouen, Hummm ... le pif paf sur le pont à Cagnes sur Mer, gargl ... Bourg en bresse partout, ouupps ... mais bon, reconnaissons qu'il n'y avait quand même pas dans notre cher hexagone de passage à niveau hors rallyes routiers. Heureusement la SCNF n'avait pas encore inventé leur fameux "tout est possible".
RépondreSupprimerPour ce qu'il en est du livre sur Paso, la rareté est due à une sortie quasi immédiate après le décès, une diffusion confidentielle par un éditeur de quartier à une époque prè internet, une recherche frénétique, sans notion de prix et donc hors circuits normaux, par des collectionneurs spécialisés qui tueraient presque pour l'avoir. A contrario le livre Saarinen sort en 2002, chez un éditeur spécialisé connu, directement sur internet.
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