Avec l'ouverture sur les archives de la course moto russe, période soviétique, on s'aperçoit que nos fringuant camarades avaient développés, outre un vrai championnat féminin, quelques autres pratiques pour le moins originales.
Ainsi les très peu égalitariste podium occidental laissait il place à une autre forme de célébration du vainqueur ; un triomphe porté à bout de bras par ses concurrents. Sympa aussi, si ce n'est que le gagnant était empoigné et soulevé bien haut AVEC sa moto !
Rigolo, quoiqu'un peu instable. Après un tel traitement, pas sur que le survivant vainqueur ait forcément envie de renouveler sa performance la fois d'après.
Erreur, ça valait aussi pour les grosses (qui n'ont jamais autant porté ce nom) cylindrées :
Plus étonnant encore, dans l'enthousiasme général, ça marchait aussi pour les side-cars !
Et là, imaginez un peu l'Oural, même vaguement de course, à se coltiner avec ses deux solides gaillards, pour en plus fêter le fait qu'ils vous aient pourri !!!!! C'est pour moi pousser la camaraderie et l'exaltation sportive un peu loin.
Par moment, je me découvre tellement affreusement petit-bourgeois que j'en aurai - presque - honte, si ma fainéantise naturelle ne venait pas me dire que c'est quand même des coups à se faire du mal.
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