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samedi 10 mai 2014

Humour typiquement britannique

Si vous aimez le surf, vous n'avez pu échapper au film "Endless Summer", de Bruce Brown, qui est aussi le réalisateur de cet autre film culte, moto cette fois, qu'est "One any Sunday" :


Ce film qui est devenu une référence absolue de la culture surf, a connu une suite et a suscité énormément de clins d'œil, rappels divers et références dans la production d'images Surf. Parmi ces dernières, l'une remporte incontestablement le prix de l'humour et de l'autodérision comme seuls nos amis british savent le faire. Il s'agit d'un DVD sorti par le très sérieux Museum of British Surfing :

Reconnaissez qu'il n'y a que les anglais pour oser ça ! Ce very british DVD est en vente sur : http://www.museumofbritishsurfing.org.uk/

 

dimanche 30 juin 2013

Wheels and waves

De notre envoyé spécial sur la côte basque :

L’honnêteté proverbiale qui caractérise ce blog, m'oblige à mentionner le fait que vous trouverez d'autres vidéos du Wheels and Waves Biarritz 2013 sur You tube ou Viméo, mais force est de constater qu'elles sont malheureusement infestées de BMW.

samedi 1 juin 2013

Evènement : Wheels and Waves Biarritz

Pour ceux qui aiment le pays basque, la moto et le surf old school ; l'Evènement incontournable. 
(Drame personnel : pour des raisons ignobles de lâcheté domestique, je ne pourrai y être ! En pénitence j'envisage de suivre pour quelques temps une règle monastique des plus rigoureuse ou pire, de faire une retraite à Neuilly ou à Lausanne).

L'an dernier cela avait donné ça :
Et cette année, en plus et pour les retardataires, il y a aussi :


jeudi 11 avril 2013

Incroyable

Décidément le monde du surf est merveilleux : Vu sur ebay (Sporting Goods >Water Sports >Surfing >Vintage) une proposition incroyable, inimaginable ; une planche sensément authentique de Duke Kahanamoku de 1927 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Un truc de musée pas seulement pour la référence à la quasi divinité tutélaire du surf, exemple, star, ambassadeur, mais aussi parce que le coté utilisable n’apparaît pas flagrant (je ne parle même pas du rangement dans le garage). En plus c'est pas démoniaquement cher ; seulement 19 000 $ prix de départ !

Pour ceux que cette information laisse de marbre parce que le machin ne sent pas le bitume ou le ricin, sachez que c'est tout à fait comme si le Saint Suaire était à vendre sur ebay ou si vous trouviez aux enchères à vil prix,  l'authentique Norton twin à moteur Peugeot qui gagna le tout premier TT de 1907 avec une lettre de la famille Norton authentifiant l'engin !!!

Au delà de cette comparaison avec quelques autres icônes du même acabit, ayons une pensée émue pour les surfeurs de l'époque et l'incroyable niveau athlétique que supposait le maniement d'un quasi arbre entier dans  la grosse houle d'Hawaï (la planche en question semble en séquoia plein, sa datation la situant à la période charnière où apparaissent les modèles "hollows" aux faces plaquées sur une structure "légère"ce qui ne les empêchaient quand même pas de peser environ 55 kg).

dimanche 2 décembre 2012

Incroyable

Grace à la récente et toujours très intéressante newsletter du MIACS de Biarritz (ndlr : Marché International d'Art Consacré au Surf, à réclamer d'urgence à : hacs.assos@orange.fr) je découvre avec un immense étonnement l'existence de ce qui est déclaré comme étant le premier livre publié sur le surf. Il s'agit d'un délicieux petit booklet de photos, intitulé :

Ce qui m'a sidéré, ce n'est pas de savoir qu'il n'en existe que 6 exemplaires connus, que l'un d'entre eux a été vendu par Sotheby en 2011 pour la coquette somme de 37 500 $, non ce qui m'a scié c'est de découvrir que cette publication charmante date de  .... 1914 !

Du coup je me suis demandé de quand date le premier livre sur la moto ? Surement pas beaucoup plus tôt , peut être même bien plus tard ! Et que dire devant la stupéfiante modernité de ces arrièregrandspapys surfeurs, si peu datés dans leurs attitudes en comparaison des fringants pilotes des mécaniques de tout poil de l'époque.

mardi 20 mars 2012

Truc trop beau !

Surf, moto et désinvolture ! Dommage que cet opuscule qui a manifestement tout compris, reste à jamais inacessible au franchouillard que je suis.

C'est Balzac qui disait "il faut laisser les jolies femmes aux hommes sans imaginiation". Comme quoi on peut être un grand et dire, même bien, un peu n'importe quoi. Ne me pensant pas complètement dépourvu d'imagination, j'avoue être fortement titillé par les jolies choses. Au cas présent cette jolie couv. est l'exemple même d'un moteur puissant pour mon imaginaire.
Pour ceux que l'association B2 (Bike, Board) laisse de marbre, je m'en voudrais d'avoir généré une intense frustration. Aussi vais-je continuer sur le thème de la joliesse et l'imaginaire, en vous proposant de dériver sur ceci :

Des fois on aimerait bien être un vrai crétin à encéphalogramme plat, des fois que ça marche et qu'on vous la laisse !

jeudi 28 juillet 2011

Enseignes de rève

Alors qu'en Europe les planches de surf se vendaient presque sous le manteau, que le concept même de magasin dédié au surf  n'avait pas encore effleuré les marchands du temple, j'étais fasciné par l'allure incroyable des surfshops californiens que l'on découvrait  au hasard des rares revues spécialisées.


Quelle esthétique, quel graphisme, quelle allure !!!
Un autre monde : des longboards présentés en long ! Pas un T.shirt !!!

Bon d'accord, nous en France, à peu près à la même époque et dans un autre genre, aujourd'hui quasi disparu, on avait ça comme devanture :

Pas le même genre de glisse, mais aussi pas mal pour rèver, non ?

vendredi 20 mai 2011

Héros - Bruce Brown

Un des plus grands choc de mon histoire motocycliste personnelle, bien plus fort et durable que les quelques douteuses descentes en marche qui émaillèrent mon parcours, a eu lieu en 1972 ou 73 lorsqu'au fin fond de ma province, le moto club du coin réquisitionna le cinéma porno de la ville pour une unique et magique représentation de One Any Sunday. Même si j'avais lu quelques maigres infos dans la presse, jamais je n'aurai pu imaginer la force du grand national, la puissance de Mert Lawill, en gros plan, en couleur, en dérapage, en recherche d'équilibre permanente, dosant aussi fort que délicatement les gaz d'une grosse Harley paradoxalement on ne peut plus dépouillée . Jamais je ne me suis remis de la séquence où Mark Breslford garde les pieds sur les reposes-pieds. Mon coeur court encore après les deux pulsations ratées lorsqu'en plus il lache le guidon pour se mettre en recherche de vitesse !!!!
Bref, je suis sorti de là sidéré en me disant que le mec qui avait fait ce film était un grand homme, voire un bienfaiteur de l'humanité. Le mec en question est un réalisateur américain spécialisé dans le documentaire sportif qui s'appelle Bruce Brown. Pour ce film il a gagné sa place au paradis, la considération personnelle de millions de motards mais aussi la reconnaissance de sa profession, drastiquement exigeante, pour un des, si ce n'est le, meilleurs films de sports "extrèmes".

Quelques années après, un peu dans les mêmes circonstances, j'ai découvert le film de surf mythique "Endless Summer", le plus beau, le plus simple des films de surf, qui raconte le surf trip de deux veinards autour du monde sur des spots de rève, qui plus est déserts !! Là aussi je suis sorti extatique, comtaminé à vie et me disant que l'alchimie n'avait pu marcher que parce que le réalisateur aimait vraiment ce qu'il nous montrait.
Et devinez qui est le réalisateur de ce film qui est à la culture surf ce que "One any sunday" est à la culture moto et même plus encore :  Bingo : le même Bruce Brown !
(Reconnaissez que je vous ai un peu aidé avec l'étonnante similitude de genre des deux affiches.)
Des fois je me dis que si je devais me réincarner dans une personnalité de mon choix, je crois bien que je choisirai l'extraordinaire, le talentueux, le chanceux Bruce Brown.



mercredi 30 mars 2011

Should I stay or should I go ?

Une photo célèbre d'un surfeur shaper de légende : Greg Noll, Pipeline, Hawaï, 1960.
Pour vous permettre d'apprécier à sa juste valeur la vague finalement pas si loin que ça, il vous faut savoir que le gars en question a une vraie carrure de catcheur américain, que sa planche, la bien nommée "Elephant gun" est un 11'4, soit un machin de 3 m 50. Et encore la photo ne rend pas le bruit, mais un spot pareil n'a rien à voir avec le bruit des vagues, plutôt le tonnerre qui vient de tomber juste dans votre jardin !
C'est déja assez impressionnant comme ça, mais quand on sait qu'en plus sous l'écume, le fond est ridiculement proche, qu'il est constitué de vrais rochers coupants, que le spot est au surf ce que le TT est à la moto en nombre de morts officiels ou de "tués légèrs" ....
Personnellement, face aux mêmes éléments, je sais ce que je me dirai ;




mercredi 23 février 2011

New kid on the block : THE longboard

Un autre icône absolu, l'équivalent au surf de ce qu'est la Bonneville pour la moto ; un authentique et très propre 9'6 BING classic noserider, THE original noserider that all noseriders have been modeled after !!!!

It's really an
Rien que ça !
Bon d'accord comme ça sur fond de bouclard parisien grisatre avec un gugussse en parka et col roulé, ça rend pas très bien, je vous l'accorde ! Mais dès les prochaines  vacances, avec,  je serai le roi de la piste, si mes petits bras amollis par l'hiver me le permettent.

samedi 12 février 2011

Icons of surf : Leroy Granis

L'actualité est souvent dévastatrice. Je viens d'apprendre le décès début février de Leroy Granis, photographe du surf, de ses vagues, de ses personnalités, de ses anonymes, témoin assidu et tendre du style de vie "surf" depuis les années 60 en californie, à Hawaï. Ses photos ont fait la une et les pages de tous les magazines de surf . Il a fait rèver des générations d'apprentis surfeurs à la vague parfaite, sous un ciel parfait, sur une planche de rève devant des filles qui ne le sont pas moins, façon Magnum mais en plus cool.
Trop cool son logo, non !
Pour ceux qui ne connaitraient pas bien soit le surf, soit ses photos (encore qu'elles vous ont déja forcèment tapé dans l'oeil sans que vous sachiez qu'elles sont de lui), je vous conseille de vous précipiter chez Taschen pour acquérir le somptueux bouquin, qui plus est vendu à prix ridiculement bas pour un ouvrage de cette qualité :

Une fois refermé, si la magie Granis n'a pas opéré, si après la dégustation gourmande de cette tranche juteuse de soleil, d'océan et de vie, vous n'avez pas envie de vous jeter à l'eau, méfiez-vous, inquiétez vous ; à moins que vous n'ayez eu envie d'aller faire un grand tour de moto (seule alternative reconnue valable par la faculté) ... il ne vous reste que ...  la fenètre !

mercredi 26 janvier 2011

Glass Curves

J'aime le surf et ce qui va autour. Notamment les boards que je trouve pour la plupart belles à tomber !
Avouez que ça a de la gueule ! Si toutes les motos pouvaient avoir des lignes aussi pures !
Dans le réalité une planche de surf, c'est plutôt ça (ci dessus, les miennes). Un machin potentiellement splendide mais salopé par des couches de wax, produit d'aspect vaguement spermatique virant vite au gris douteux. Rajouté à cela que dans nos régions la pratique ne se fait pas du tout façon Hawaï, short et ciel bleu, mais déguisé en pneu, dans de l'eau froide .... On peut se demander pourquoi on en fait tout un plat.
En fait c'est comme la moto, c'est un truc pour soi qui n'a rien de vraiment rationel. En plus extrèmiste comme avec une moto de course, minimaliste et efficace, sans aucune fonctionnalité pratique. Pour le surf ou la course, il faut trimbaler son matériel avec un autre véhicule jusqu'au spot/circuit,  enfiler sa combinaison, se concentrer un minimum.  Les deux sont difficiles, plus physiques qu'ils n'en ont l'air, très répétitifs et ce qu'on a bien réussi une fois n'est pas forcément reproductible (du moins pour moi) le tour/la vague d'après, en plus ça finit à peu près toujours par une chute ... mais qu'est ce qu'on est bien dessus !