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vendredi 23 décembre 2016

Cadeau

L'avantage d'Internet c'est qu'en cherchant un peu, on peut y découvrir tout un tas d'infos sur des sujets dont il était clair qu'auparavant ils restaient obscurs !
Prenez par exemple, la course moto en Russie. Honnêtement, nous autres petits occidentaux, qu'en savons-nous ? Rien ou quasi rien. Si on excepte quelques entrefilets sur des pilotes russes dans des disciplines exotiques comme les courses sur glace, ou quelques apparitions fugaces dans de vieux  GP, rien, pas une info n'avait filtré. Oui mais tout ça c'était avant. Avant le prodige Internet et le souci  d'édification de la saine jeunesse moto de votre blog favori.

Bien sur, on connaissait les géniales motos de course Est-Allemande, les somptueux racers Tchèques, mais chez le grand frère Russe, avant  89, ils avaient quoi et ils faisaient quoi ? Désormais grâce à des pages FB comme "Sportbikes from USSR" - https://www.facebook.com/groups/526186900761708/ - on peut découvrir que la scène racing moto Russe était bien plus développée et originale que ce qu'on pouvait imaginer. Notamment dans les années 70/80.

Peut-être pas avec des engins géniaux au niveau des compé-clients japonaises, mais en tout état de cause avec un vrai championnat, de vraies courses dans plein de catégories. Bref,  cela semble tout pareil qu'un honnête championnat de France avec 15 ans de retard au point de vue moto. Tout pareil oui mais aussi très différend. Car outre le fait que les pilotes ET les motos sont locaux, un peu comme si une moto française était championne de France 250 en 72 (!!!), que découvre t'on d'exceptionnel, de merveilleux et d'inconnu encore aujourd'hui dans les pays d' Europe de l'Ouest :
Un championnat Féminin !!!!
Oui Monsieur , un championnat de filles, sur plusieurs épreuves, dans pas moins de deux catégories ; 175 et 350 cc tout de même,  avec des grilles de départ  regroupant jusqu'à 22 demoiselles par catégorie !!!!
Bon pour le coté glamour, apparemment il fallait repasser, mais pour autant les camarades demoiselles pilotes ne venaient pas que pour faire de la figuration :
Voici une action pour le moins virile et même pas correcte du tout, de mademoiselle Ljudmilla Razumova, une des stars de la vitesse féminine russe. Action qu'il faut replacer en plus dans le contexte "sécurité passive" du circuit telle qu'on l'entre-aperçoit.


Alors qu'en dites vous, ce post n'est-il pas un beau cadeau de Noël ?

vendredi 2 décembre 2016

Admiration sans borne

Du mouillé,  un angle que dessus on prend même plus avec un gros cube, des pneus de vélo - et encore, pas gros - une position parfaite, tout ça est tellement beau qu'on en oublierait presque qu'il est vite, vraiment vite !

Julian van Zeebroeck en GP 50 cc, 1976.

Comme quoi, il n'y a pas que la glisse dans la vie d'un pilote.

vendredi 27 novembre 2015

De drôles de paroissiens

Pour tous ceux qui découvrent, horrifiés et attristés, que le monde des Grands Prix motos n'est pas qu'une affaire de gentlemen où tout se joue à l'intérieur de limites, notamment celles de la piste :

Pourtant là aussi, se jouait un championnat du monde !

vendredi 6 novembre 2015

Retour vers le futur

Vu sur le groupe Facebook "classic roadrace pictures upload", cette rarissime photo de Jack Findlay sur une moto dont on ne soupçonnait pas qu'il en ait touché le guidon ; une mythique Kawasaki H1R!
C'est à Daytona en 1970. Le pilote est en couleurs et il porte un jet, la moto, bien que raide de neuf (elle vient de sortir pour cette course et Kawa n'en a fabriqué que 40 ex), porte déjà la "touche" Findlay ; gros freins Fontana, "grosse" fourche Ceriani avec le bas tourné, leviers Tomaselli, coloris dans les bleu et blanc, bref tout ce qu'on verra sur la Suzuki perso qu'il va développer et qui n’apparaîtra pourtant qu'en fin de saison. Car c'est là que c'est surprenant ; alors qu'avec Molloy et le français Ravel, la Kawa s'impose immédiatement comme l'arme tant attendue des privés,  Findlay va s'échiner à faire les 8 premiers GP 1970 (sur 11) en cuir noir avec un bol au guidon d'un loyal Seeley Matchless. 

Peut être qu' une moto qui bien que neuve et sensiblement préparée,  l'a contraint à abandonner après seulement 3 tours et même pas 20 km, ne lui a pas paru être ce dont il avait besoin ? Surtout juste après son année de galère avec la Linto. Toujours est-il que la première incursion dans la modernité de ce cher Jack est  longtemps passée inaperçue.

vendredi 8 mai 2015

Le dernier des "DUKE"

Dans les années cinquante/soixante, régnaient en maitres incontestés de leur spécialité, trois grandes individualités qui se virent chacune appelée "DUKE".
 
Si personnellement j'ai toujours trouvé que ce "titre" allait à John Wayne comme une mitre à un cochon, la légitimité des deux autres; Duke Kahanamoku et Geoff Duke, m'est toujours apparue incontestable et pas seulement parce qu'ils étaient nés avec ce nom.
 
Las le dernier d'entre eux ; Geoff Duke, un des pilotes motos les plus classieux de l'histoire de ce sport, vient de disparaitre. Les plus jeunes des lecteurs de ce blog  pourront découvrir sa vie et son œuvre dans différents ouvrages, dont son autobiographie, plus ou moins encore disponibles :
 
Ils y découvriront un pilote extraordinairement moderne, complet, technique, brillantissime et modeste, au palmarès de folie. Ils y découvriront aussi sa méconnue double carrière de pilote automobile chez Aston Martin (trop classe). Ils pourront aussi méditer sur la difficulté d'être pilote moto dans ses années là en découvrant l'incroyable sanction dont il fut l'objet de la part de la FIM pour avoir soutenu un grève des pilotes, comme si Marquez était mis à pied pour 6 mois pour avoir soutenu une revendication financière des wildcards du moto3 !!!
 
Enfin pour les passionnés de la littérature moto, un petit trésor un rien compliqué à dénicher :
Une publication belge de 1955 qui en se consacrant à un sportif autre que les coureurs à vélo  belges, montre à quel point Geoff Duke était une star internationale de son époque.
 

vendredi 23 janvier 2015

Sad song

Un des plus grandes étoiles du sport moto s'est éteinte . Derek Minter est mort le 2 janvier 2015. L'année commence décidément bien mal !
 
Derek Minter, un nom que "les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre". Surtout ceux qui ne sont pas sujets de sa gracieuse Majesté. En effet Minter fut au tournant des années 60 un des premiers véritables pilotes professionnels de la vitesse moto. Pilote excessivement talentueux, il mettait régulièrement au piquet sur les circuits britanniques tout ce que le gratin du sport moto comptait de champions ; Hailwood, Read, Cooper mais aussi des grands un peu oubliés comme Hartle, Shepherd ...
 
Minter est surtout un exemple de professionnalisme. Il gagne sa vie en ne faisant que des courses de moto dès 1958 et ce jusqu'à sa "retraite" en 1967. Il n'est pas cependant pilote d'usine ou très occasionnellement sur des "coups". Pour autant c'est loin d'être un gentleman driver. Il est même très en avance sur son temps avec une réflexion élaborée sur son statut.  Il n'a pas à être propriétaire des motos sur lesquelles il roule, pas plus qu'il ne doit en assurer la préparation, il est pilote et il est là pour gagner, un point c'est tout.
Ainsi guidon des Manx que des amateurs éclairés lui confient et que le top des préparateurs de l'époque ; Lancefield, Petty, lui amènent sur les circuits, Minter est un chasseur de prime particulièrement efficace et conscient. Sa spécialité ce sont les courses en Angleterre, nombreuses, très compétitives,  dans un petit périmètre, attirant un large public et bénéficiant de bonnes retombées. Hors le TT, les grands prix ne l'intéressent pas ; pas d'argent à y gagner, trop loin, hors de portée et de l'intérêt de ses mécènes qui après la fermeture de leur magasin de meubles ou de voitures, aiment venir avec maman ou quelques amis et clients, voir gagner leur moto. Pour autant Minter n'est pas prêt à tout car en professionnel il gère aussi le facteur risque en estimant que sur certains circuits (pas le TT, notez !!!) le jeu n'en vaut pas la chandelle, ceci quelle que soit la prime.
 
Sur bien des points, y compris sur le fait d'avoir un numéro distinctif ; le 11, Minter est le précurseur du pilote professionnel moderne. Cette vie et ces réflexions sur la course, il l'a raconté dans un bouquin aussi aisé à lire qu'intéressant :
En même temps il est aussi d'une époque où tout le barnum moderne n'existe pas, pas même en rêve ou en cauchemard.
En finale du championnat ; derniers ajustements au milieu d'enfants avec le célébrissime tuner Ray Petty, en veste de tweed, col blanc et cravate !!! Notez aussi qu'il n' y a pas un écusson, pas un lettrage sur la combi, pas plus qu'il n'y a d'autocollant sur la Manx.
Sponsorisé sa vie durant par Castrol, Minter retiré de la course et donc loin des foudres de la fédération britannique, aura l'audace absolue pour l'époque d'inclure dans son bouquin, sorti en 65, un petit flyer de pub pourtant bien sage :
Shocking !
C'est dire si ce Mec a eu du mérite et du talent pour vivre ainsi à cette époque là.
 

vendredi 2 janvier 2015

Les grands félés du sport moto

Le jeune Scoot Redding sur sa toute nouvelle mobylette de moto GP.

Un tout premier essai de pré saison typique : "juste quelques tours tranquilles pour adapter la position sur la nouvelle moto !!!! Bien sûr ; pas question de prendre des risques et de se casser avant la pause hivernale !!! Promis, juré !!!"
 
"D'ailleurs, on voit bien que je n'attaque pas, parce que sinon, en course pour de vrai, ça donne plutôt ça :"

Un subtil, c'est ceux que je préfère !

vendredi 28 novembre 2014

Pas si nouveau que ça - 2

La presse moto ne tarit pas d'éloges sur Marc Marquez et le moins qu'on puisse dire c'est que c'est mérité. Certains analystes en profite pour voir dans sa nouvelle consécration en catégorie reine l'acmé de la domination écrasante des espagnols sur le sport moto. Ainsi après les époques britanniques, italiennes, américaines, australiennes, nous serions dans une période ibérique avec un peu comme pour les deux dernières des pilotes de génie sortis un peu de nulle part. En filigrane de cette théorie du "tour" entre nationalités, il y a peut être le vague espoir que le tour des français puisse arriver un jour avec l'apparition soudaine d'un exceptionnel champion bien de chez nous.

C'est oublier un peu vite d'une part que le premier titre espagnol en catégorie reine date de 15 ans et d'autre part que les pilotes espagnols sont très présents et de façon constante au palmarès du championnat du monde et des vainqueurs de GP depuis la fin des années 60. C'est aussi occulter le fait que ces talentueux n'étaient pas que des spécialistes de "pisse-feu" aujourd'hui disparus, petites cylindrées deux temps. Implicitement ou explicitement, la vénération quasi aveugle de l'exception Marquez induit une sorte d'opposition entre deux générations de pilotes espagnols perçues sans véritable continuum,  On aurait ainsi  une génération maintenant un peu ancienne des rois de la petite cylindrée, type Angel Nieto, aux compétences "étroites", en rien précurseurs de la génération nouvelle de champions "transcatégories" représentée par Marc Marquez et au mieux, entre, une sorte d'OVNI ; Criville.
 
Certes les pilotes espagnols ont mis du temps pour atteindre le sommet de la catégorie reine et s'y réinstaller mais je pense que c'est plus une question d'accès aux top machines de la catégorie qu'une histoire de compétence ou de formation trop étroites.
 J'en veux pour exemple le fait un peu oublié qu'un Nieto a roulé sa carrière durant, non seulement sur les 50 et 125 qui lui ont valu la gloire en GP mais aussi dans plein de courses internationales sur des quatre temps et des grosses cylindrées :
 
 
Les racines du succès du sport moto espagnol remontent donc bien plus loin que la seule détection mise en place dans les années 2000 par Puig et Repsol. Ne pouvant que constater que ces racines profondes ne germent pas vraiment dans l'hexagone, on voit mal comment pourrait émerger une génération de champions français. Notre "tour" ne me parait donc pas pour bientôt !
 
 
 
 

vendredi 21 novembre 2014

Who's this guy ?

Une tentative de relance d'un petit jeu qui n'a pas toujours eu du succès :
 
Qui est ce jeune bambin promis a un bel avenir ?
NDLR : Si vous trouvez, cela voudra dire que vous êtes très forts !
NDLR derechef : Notez au passage à quel point l'Italjet était beau
 
NDLR et remarque incidente : Quand vous saurez qui c'est et donc situer quand c'était, cela vous permettra de relativiser les commentaires délirants des journalistes sur l'exceptionnelle précocité de M. Marquez.et des champions "modernes".

vendredi 17 octobre 2014

Pas si nouveau que ça

Marc Marquez éblouit les journaleux par son talent mais aussi par sa versatilité avec notamment des participations remarquées dans des disciplines autres où il assure le spectacle en se bagarrant avec les cadors de la spécialité. On l'a ainsi vu cet hiver se frotter en glisse au Grand National Champion  AMA Pro Flat Track en titre ; Brad "The Bullet" Baker.
Qui jouait avec qui, on ne le sait pas bien mais c'était de toutes façons du très, très bon niveau.

C'est certes sensass mais ce que les journaleux oublient un peu, c'est que cette pratique n'est pas nouvelle. Ainsi en Mars 1967, donc en début et non en fin de saison, Mike Hailwood et Bill Ivy sont allés en Finlande se frotter aux ténors nordiques de la spécialité très glissouillante de la course sur glace avec des petits clous :
 
Même si l'histoire n'a pas retenu le montant du chèque et que nos deux seigneurs un rien congelés, n'ont pas vraiment fait le poids, c'était quand même méritoire.
 
Et savez vous qui est le n° 4 au côté du grand Mike ; rien moins que le tout jeune Teuvo Lansivuori !!!

vendredi 12 septembre 2014

Caramba !

Depuis quelque temps, je fais un peu la fine bouche sur Marc Marquez, sans doute parce que j'entends  et je lis trop de chants à sa gloire. Bon c'est sur que c'est actuellement le meilleur, mais il en va ainsi du sport moto et du sport en général, régulièrement un petit jeune surgit et met tout le monde au piquet, c'est une sorte de loi de la nature. De là a en rajouter dans les superlatifs comme cela se fait avec MM93, cela me paraissait presque suspect.
 
Et puis j'ai vu cette séquence, aux essais à Brno ;
En faut-il de la vitesse et de l'optimisme pour s'en sortir comme ça !
 
Et en plus le bonhomme a un peu de conscience et d'humour :

Ce gars là a effectivement quelque chose en plus  !
 

vendredi 20 juin 2014

Trophées qui en jette

 Le casque de Rocketeer ? Non un trophée de speedway des années 50/60. Car en plus de se faire "massive money" (euphémisme très britannique), les champions de l'époque avaient en plus droit à des trophées magnifiques
Avouez quand même que brandir ce flambeau de vainqueur sur un podium devait avoir quand même plus de gueule qu'agiter le monstrueux trophée distribué sur le podium du dernier GP du Quatar :
Voir que nos champions modernes ont malgré tout le sourire démontre s'il en était encore besoin, que le sourire commercial sans état d'âme est une compétence nécessaire à la réussite d'un pilote de haut niveau.

vendredi 4 avril 2014

Si vous voulez préserver la vraie vie, il vous faut de la glace et du ricin

Nombreux sont ceux qui déplorent que les à cotés des compétitions motos soient devenus inaccessibles au spectateur moyen, que les champions soient devenus des gosses de riches inatteignables enfermés dans leurs mobiles homes de luxe, que les mécaniques restent claquemurées dans des box fermés, le tout protégé par des organisations où les vigiles sont plus nombreux que les commissaires de pistes, où la passion doit se contenter, et encore pour quelques happy fews, d'hospitalty gérés au millimètre par des communicants de métier et se nourrir de déclarations formatées, insipides et identiques.
 
Sauf qu'en moto il existe encore des disciplines où tout ça n'est pas encore arrivé et qu'au lieu de râler devant sa télé, il serait plus malin d'y aller pour profiter à fond de la passion qui en fait vibrer les protagonistes et nous unit à eux. J'en veux pour preuve les "gladiators" du championnat du monde d'Ice race.


Non vous ne rêvez pas, vos yeux éblouis contemplent bien tout à la fois le mobile home et le semi du Marquez de la discipline. Un petit russe qui monte et vient tailler des croupières aux gloires établies. Mais ne croyez pas qu'il s'agit d'un underdog sous équipé, non le champion du monde a le même !!!  Ce qui ne les empêche pas de venir de Russie avec papa au volant, papa qui fait aussi office de mécano, de manager ...
Là dans le parc coureur, c'est LA moto du champion du monde, tellement accessible qu'il n'y a personne autour  pour empêcher de la toucher. C'est tellement libre que du coup on ose rien faire, juste une petite photo avec l'I phone (essayez de prendre en photo une Repsol avec votre smartphone!).
Plus incroyable encore ; là le Marquez de la discipline, Dmitri Koltakov de son vrai nom, part vite fait fouillasser dans son camion pour avant qu'on reparte, nous donner des flyers dédicacés en souvenir. Ceci la veille d'une double manche de championnat du monde alors que le père et le fils, plutôt timides, presque gênés de ne parler que le russe, venaient pourtant de passer un petit moment avec nous, de vrais inconnus, en échangeant difficilement via un hollandais qui avait quelques rudiments des pratiques des uns et des autres. Bref avec le souci d'un vrai contact malgré plein de raisons de couper court.
 La preuve, le flyer que le champion est aller chercher. Flyer sur lequel vous constaterez que les sponsors occupent une place discrète. Et pour vous convaincre que cette discipline n'est vraiment pas encore formatée, je vous laisse admirer un agrandissement de sa photo officielle :
Notez que le gars a 19 ans, ce que la montre corrobore, sinon pour le reste c'est une incroyable expression du pur, antédiluvien et grandiose style "réalisme soviétique" qu'on croyait pourtant enterré.  Comme si Guintoli distribuait des photos de lui en premier communiant  par le studio Harcourt !!!! Finalement, on peut se poser la question ; Est-ce que la redbullisation branchouille politiquement correcte apporte vraiment un plus au spectacle des grands sports mécaniques ?
 
 
 
 

vendredi 13 décembre 2013

Mais comment font-ils ?

Non seulement ils vont hyper vite mais en plus, ils tentent des trucs de dingue qui vont bientôt se retrouver érigés en technique de base ... enfin pour quelques happy fews.
Exemple ; l’extraordinaire James Stewart qui vous montre comment ne pas sauter trop haut pour garder le max de vitesse !!!! Notez qu'il est toujours quasi assis bien que presque parallèle au sol ! Qu’il a déjà les deux roues en l'air bien avant la fin de l'appel et qu'il va lui falloir faire vite quelque chose"before landing" avec une roue avant dans cette position !! Quand on sait l'inertie de ces bidules à la vitesse hallucinante à laquelle ce type de Mec roule !!!
Pour lui sans doute, pas pour les autres mortels !

vendredi 6 décembre 2013

Trop chou !

Et ta grand mère, elle fait de la moto ?
Non, mais elle aime ça !

lundi 9 septembre 2013

Who's this guy ? 4

Bon d'accord, c'est encore un américain ! Certes il a le bon gout d'être sur une Triumph mais y en a plein qui ont roulé avec !! Qui est donc ce petit jeune qui monte ?

jeudi 4 juillet 2013

Souvenirs, souvenirs !!!

Il y a tout juste un peu plus de 40 ans, un 4 juillet, se tuait sur l'ancien tracé du circuit de Spa Francorchamps celui qui incarnait sans doute le mieux, le renouveau de la moto en France ; Christian Ravel.


Belle gueule sous l'intégral, talent et courage d'enfer sous le cuir de couleur, des débuts en GP directement dans la catégorie reine dont il pressent que c'est là qu'il faut être, des podiums, une 500 Kawa un rien psychédélique, une écurie sponsorisée par un extra sportif, un vrai statut de pilote professionnel ; tout français qu'il est, c'est indubitablement un des tous premiers pilotes vraiment "modernes" des GP. Pour vous donner une idée, il préfigure avec au moins un an d'avance ce que va devenir  un certain Barry Sheene qui au même moment a encore un cuir noir et court les GP en privé en 125.
Las, Ravel va se tuer contre une autre "modernité", les rails de sécurité qui sont venus depuis un an ou deux border à quelques centimètres près les tracés des circuits qui se veulent mixtes auto/moto.
J'ai hésité à publier ce cliché, mais la course moto quelle que soit la façon dont on l'approche, est et reste un exercice extrêmement dangereux. Malgré ces dangers et peut être à cause d'eux, elle peut aussi avoir une aura fascinante, quasi romantique. La mystique du héros qui resurgit régulièrement sans vergogne dans la presse, notamment  avec l'incroyable attitude de Lorenzo au GP d'Assen, sacrifie au mythe du demi-dieu qui doit souffrir, voire mourir, lorsqu'il s'approche du domaine réservé aux dieux. Seul le tabou de l'image de la mort nous prive de toute retenue dans les logorrhées de fascination béate qui entretiennent le mythe.
Hors ce n'est pas parce que nous regardons la course moto comme un spectacle, comme au théâtre, qu'elle n'est pas un effrayant réel dont les acteurs restent des Hommes à qui il arrive parfois des vraies et terribles choses. Aussi pour moi, rien d'autre que cette toute dernière photo de Ravel n'a jamais mieux représenté cet effroi, ce pur effroi intérieur, muet, exempt de peur, autre et peut être plus profond versant du sublime de la compétition moto.

Christian Ravel n'a pas eu de biographe mais il est omniprésent dans un des tous premiers livres/fascicules qui accompagnent le boom de la moto en 73 :

dimanche 26 mai 2013

mercredi 17 avril 2013

Les grands félés du sport moto 2

Ici pas de nom en particulier, je me permettrai juste de regrouper sous ce thème l'ensemble des pratiquants de cette discipline ahurissante qu'est le sidecar cross !

Si vous connaissez plus grave, n'hésitez pas à le faire savoir.